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Bâle : Audace à la une - [Arts-Scènes]
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Saison 2010-2011 de l’Opéra de Bâle
Bâle : Audace à la une

Coup de projecteur sur une politique audacieuse de création.

Article mis en ligne le octobre 2010
dernière modification le 17 octobre 2010

par Eric POUSAZ

L’Opéra de Bâle continue quant à lui de faire la une de l’actualité musicale avec des moyens plutôt restreints. Une politique audacieuse de création, l’invitation de metteurs en scène aux idées radicales et une judicieuse prospection du marché des nouveaux chanteurs permet ainsi à la scène rhénane de jouer dans la cour des grands.

Autre avantage : les productions restent plus de trois à quatre mois à l’affiche et permettent au ‘bouche à oreille’ de fonctionner normalement…

La saison commencera avec une nouvelle Aida (au programme jusqu’en décembre) confiée au metteur en scène catalan Calixto Bieito, dont les créations sont toujours prétextes à de véritables scandales. Cette production sera d’ailleurs filmée par la télévision suisse allemande sous le titre : Aida am Rhein, dans des conditions similaires à la fameuse Traviata zurichoise en plein milieu de la gare principale et à La Bohème jouée dans un HLM de la banlieue bernoise.

Les Chants de Maldoror , un nouvel opéra en sept tableaux de Philippe Maintz sera donné en création mondiale à Bâle en langue française dès le 14 octobre dans une mise en scène du directeur de la maison, Georges Delnon associé à Joachim Rathke.

« Les Chants de Maldoror »
© Hans-Jörg Michel

La programmation effectue ensuite à un virage à 180° avec une nouvelle réalisation de My Fair Lady dirigée par David Cowan et mise en scène par Tom Ryser (dès le 11 novembre). Un mois plus tard, dès le 10 décembre, le théâtre affiche une production en russe du chef-d’œuvre de Tchaïkovsky La Dame de Pique . La distribution, où dominent les noms slaves, devrait assurer au spectacle un degré d’authenticité maximum…
Le 3 avril, le chef suisse Mario Venzago dirigera la première de Parsifal confiée pour sa mise en scène à un des enfants terribles de la nouvelle vague allemande : Benedikt von Peter (auteur notamment d’un scandaleux Fidelio berlinois !) La distribution comporte dans des rôles importants deux noms de chanteurs suisses malheureusement peu présents de ce côté-ci de la Sarine : la soprano Ursula Füri-Bernhard et le ténor Rolf Romei.

Le Freiburger Barockorchester, pour le « Télémaque » de Gluck
© Marco Borggreve

Le Télémaque de Gluck, donné en création suisse, sera confié dès le 9 juin au Freiburger Barockorchester et présenté également dans le cadre du Festival de Schwetzingen. La distribution, composée essentiellement de spécialistes issus des rangs de l’école de musique baroque de Bâle, promet quelques beaux moments aux amateurs… Une création (intitulée pour l’instant Opéra à venir ) et une reprise des brillantes Noces de Figaro de l’an passé complètent cette affiche alléchante.

Eric Pousaz

Renseignements sous http://www.theater-basel.ch/