Arts-Scènes
Slogan du site

Cinéma Danse Expositions Musique Opéra Spectacles Théâtre

Mona Bismarck American Center, et galerie Thaddaeus Ropac à Pantin
Paris : « Wasteland »

Originalité

Article mis en ligne le 21 mars 2016
dernière modification le 17 juillet 2016

Le Mona Bismarck American Center et la Galerie Thaddaeus Ropac s’associent pour présenter une exposition intitulée « Wasteland : New Art from Los Angeles ». À l’occasion de cette exposition sans précédent, de nouvelles œuvres commandées aux quatorze artistes exposés seront montrées avec des pièces récentes. Les œuvres répondent à leur lieu d’installation, créant un dialogue inédit entre elles.

L’exposition collective “Wasteland“ se déploie donc simultanément dans deux espaces, le Mona Bismarck American Center et la galerie Thaddaeus Ropac, et rassemble des œuvres d’Edgar Arceneaux, Lisa Anne Auerbach, Math Bass, Mark Bradford, Sam Falls, Daniel Joseph Martinez, Jonathan Pylypchuk, Fay Ray, Ry Rocklen, Amanda Ross-Ho, Analia Saban, Shannon Ebner & Erika Vogt et Brenna Youngblood.

Variés en nature et en pratique, les artistes de “Wasteland“, qui sont tous reliés à Los
Angeles, travaillent avec tous types de médias et de modes de présentation – une « pratique étendue » dans laquelle les aspects de leurs œuvres sont considérés comme ayant une importance équivalente : une performance autant qu’une sculpture, une installation interactive autant qu’un tableau, un groupe de musique autant qu’une photographie. En gardant cette approche, cette exposition offre l’opportunité de considérer davantage le site – à la fois des lieux spécifiques et de la ville de Paris en elle-même – comme une part entière de l’œuvre présentée. Dans tous les cas, l’artiste créera une œuvre nouvellement commanditée ou recombinera des œuvres afin de créer une conversation entre deux sites, aussi bien qu’entre deux villes.

C’est un poème fondateur de la modernité, “The Waste Land“ (Terre vaine) de T.S. Eliot, qui fournit le fil conducteur thématique entre les quatorze artistes, tous profondément influencés par la ville de Los Angeles.

L’exposition provoque des rencontres, aussi intenses que multidimensionnelles, entre la poétique du désespoir, la quête de liens authentiques, la précarité de la morale et l’incertitude de l’avenir pourtant inéluctable. Eliot a publié son poème en 1922, dans une période qui présente des similitudes troublantes avec notre époque actuelle, une
période de désenchantement politique (les lendemains de la Première Guerre mondiale), culturel (l’urbanisme moderne) et individuel (la difficulté à communiquer et la perte de la foi).

Jusqu’au 17 juillet 2016