Arts-Scènes
Slogan du site

Cinéma Danse Expositions Musique Opéra Spectacles Théâtre

Opéra de Paris
Paris, Opéra : Première expérience

L’école de danse de l’Opéra de Paris présentait trois ballets.

Article mis en ligne le juin 2010
dernière modification le 2 août 2010

par Stéphanie NEGRE

Le spectacle de l’école de danse de l’Opéra de Paris est l’occasion pour les jeunes danseurs de faire leur première expérience de la scène et pour les spectateurs de découvrir leur talent. Cette année, le programme comporte trois ballets, Suite de danses d’Ivan Clustine, Piège de lumière de John Taras et Sept danses grecques de Maurice Béjart, trois œuvres de style différent qui montrent la diversité de leur formation.

Première expérience
Créé à l’Opéra de Paris en 1913, « Suite de danses » est inscrit au répertoire de l’école de danse depuis 1977. Ballet sans argument, il montre une succession de figures académiques qui prennent vie dans un jardin imaginaire sur des musiques de Frédéric Chopin. Ce ballet peut se voir comme un exercice de style montrant l’excellence technique de ses interprètes. Petit bijou de classicisme, il échappe toutefois à l’écueil de la froideur et offre des moments pleins de poésie portés par les jeunes danseurs.

« Piège de lumière »
Photo David Elofer

Ballet fantastique, Piège de lumière fait son entrée au répertoire de l’école de danse. Chorégraphié en 1952 par John Taras sur une musique de Jean-Michel Damase, il raconte l’histoire de bagnards échappés dans la jungle qui cherchent à capturer des êtres mi-humains mi-insectes. A la clé de cette aventure, une histoire d’amour va naître entre un des évadés et la reine des créatures. Postures néo-classiques, morceaux de bravoures nécessitant virtuosité et force, émotions dans le jeu dramatique, Piège de lumière concentre les ingrédients d’un grand classique du répertoire et permet de découvrir un autre volet du travail des danseurs, l’interprétation, autour d’Emma d’Humières, François Alu et Florent Mélac.

« Sept Danses Grecques »
Photo David Elofer

Les Sept danses grecques de Maurice Béjart mêlent au style classique des influences folkloriques sur la musique grecque contemporaine de Mikis Theodorakis. Elles permettent, notamment avec les mouvements un, trois et quatre, d’apprécier le corps de ballet de l’école dans son ensemble d’où ressortent l’élégance des filles et l’énergie des garçons.

Stéphanie Nègre