Point fort du mois de juillet lausannois, le Festival de la Cité offre cette année 83 projets à travers la ville, ce quoi séduire tout un chacun. Petit tour d’horizon de la programmation

Festival de la Cité
Pluridisciplinaire, la programmation couvre un large spectre et est destinée à tous les publics. A choix, de la danse, du cirque et des arts de la rue, du théâtre, de la musique classique et des musiques actuelles.

Dans la rubrique “Cirque et Arts de la rue”, signalons la présence de plusieurs artistes, à savoir : Claudio Stellato et ses camarades présenteront un spectacle intitulé La Cosa dédié au bois, à beaucoup de bois, quatre stères en tout... et quatre hommes armés de quatre haches (mardi 5 et mercredi 6 juillet à 19h, La Sallaz - Clairière). Du cirque toujours avec le Léger Démêlé de la compagnie A sens unique, soit des acrobaties légères et des démêlés tumultueux. Des sursauts de délicatesse, de la corde molle, des portés acrobatiques avec les pieds, du mât chinois, de la confusion, et des sourires au goût de citron… (jeudi 7, vendredi 8 et samedi 9 juillet à 18h30, La Sallaz - Clairière). Quant au spectacle de cirque de rue Sol Bemol de la compagnie D’irque & fien, il aura lieu vendredi 8 et samedi 9 juillet à 19h (Ouchy - Place de la Navigation).

Deux spectacles de jonglage sont également agendés, Merci, Pardon de la compagnie Happyface (mardi 5 et mercredi 6 juillet à 21h30, Ouchy - Scène) et Water on Mars proposé par Patrick Elmnert, Wes Peden et Tony Pezzo (jeudi 7 et vendredi 8 juillet à 20h30, Riponne - Sur la place)

Autre rubrique, celle consacrée au théâtre, avec quatre prestations signalées.
–  Magnificat fait monter sur scène 26 femmes actrices, chanteuses et non professionnelles, scandant, chantant ou chuchotant un même cantique puissant, virulent et transgressif. Il s’agit d’un projet de Marta Górnicka qui œuvre en Pologne dans un théâtre de combat qui va quérir sa force de contestation dans les formes antiques (mardi 5 et mercredi 6 juillet à 22h, La Sallaz - Scène)

–  Urbit & Orbit est une pièce de théâtre sur la quête de sens dans la foi chrétienne et la vie en général. C’est aussi une rétrospective du vécu personnel avec une religion imposée. Le thème chargé de morale traverse le monde irréel et poétique de Denise Wintsch et éclaire les abîmes de l’être humain à la poursuite du bonheur et de l’amour (jeudi 7 juillet à 19h30, La Sallaz - Scène)

–  S’émerveiller de ce(ux) qu’on connaît est proposé par le Collectif suisse Comédie Drôle, un spectacle consacré à ces proches que tout le monde a - un peu trop ceci ou un peu trop cela, ou qui sait rendre amusante n’importe quelle situation. Les acteurs imitent leurs traits de caractère, les exagèrent jusqu’à la caricature (jeudi 7 à 20h30, vendredi 8 et samedi 9 juillet à 19h, Place St-Maur)

–  L’Usage du monde met en scène, en mots et en mouvements le livre de Bouvier, récit où le voyage se vit pour soi, « se passe de motifs, vous fait ou vous défait. » Il s’agit d’une adaptation réalisée par Dorian Rossel (vendredi 8 et samedi 9 juillet à 20h30, Ouchy - Scène, Place du Vieux-Port)

Signalons enfin qu’une liste de performances et installations peut être consultée sur le site du Festival, à savoir des conférences, de la littérature des installations... et même de la magie. Quant aux enfants, ils ne sont pas oubliés et bénéficient d’une programmation “rien que pour eux” !