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Rendez-vous musicaux No. 204
Article mis en ligne le mai 2008
dernière modification le 27 septembre 2008

par François LESUEUR

Bellini a l’honneur à l’Opéra Bastille avec le retour du beau et déjà ancien spectacle réglé par Robert Carsen, I Capuleti e i Montecchi, qui devrait réunir Anna Netrebko (Giulietta), Joyce DiDonato (Romeo), Matthew Polenzani (Tebaldo), Mikhail Petrenko (Lorenzo) et Giovanni Battista Parodi (Cappellio) conduits par Evelino Pido entre le 24 mai et le 15 juin.
Reprise d’Iphigénie en Tauride de Gluck au Palais Garnier, du 22 mai au 8 juin, dans la mise en scène de Krzystof Warlikowski avec Mireille Delunsch (Iphigénie), qui succède à Susan Graham, Stéphane Degout (Oreste), Yann Beuron (Pylade), Franck Ferrari (Thoas) et Salomé Haller (Diane), une distribution placée sou la baguette de Ivor Bolton.

« I Capuleti e i Montecchi », avec Anna Netrebko (Giulietta) et Joyce DiDonato (Romeo) morts au milieu des Capulets et des Montaigus.
Crédit : C. Leiber/ Opéra national de Paris

Concert exceptionnel le 17 mai à la Bastille, avec l’Orchestre de l’Opéra National de Paris dirigé par Thomas Hengelbrock dans un programme Beethoven, Liszt, Berlioz et Wagner, en compagnie de la soprano Deborah Polaski qui chantera La mort de Cléopâtre et l’immolation de Brünnhilde.

Le temps d’un récital, l’incomparable Felicity Lott foulera à nouveau les planches du Théâtre du Châtelet le 19 mai, avec son fidèle accompagnateur Graham Johnson pour un programme où Strauss, Wolf, Poulenc et Barber trouveront naturellement leur place. A partir du 27 mai et jusqu’au 3 juin, place à la zarzuela et à Amadeo Vives auteur de La generala, créée à Madrid en 1912. Emilio Sagi qui avait mis en scène le fameux Chanteur de Mexico reprendra du service avec dans les rôles principaux Carmen Gonzales et Ismael Jordi (qui tenait déjà le rôle du chanteur en alternance !), placé sous la baguette de Miguel Proa. Une curiosité !

« La Generala »
Crédit Marie-Noëlle Robert

Au Théâtre des Champs-Elysées, Vivaldi avec La fida Ninfa, opéra en trois actes dirigé par Jean-Christophe Spinosi et l’Ensemble Matheus, entouré de Sandrine Piau (Licori), Veronica Cangemi (Morasto), Philippe Jarrousky (Osmino), Sara Mingardo (Giunone), Stefano Ferrari (Narete) et Lorenzo Regazzo (Eolo). Le 28 mai place à Haendel et au rare Amadigi di Gaula qui sera interprété en concert par Lawrence Zazzo, Maria Espada, Sharon Rostorf-Zamir et dirigé par Eduardo Lopez-Banzo avec l’Orchestre Al Ayre Espanol. Le 17 mai le contre-ténor Philippe Jaroussky interprétera des airs d’opéra de Haendel, Gluck et Mozart accompagné par Jérémie Rhorer et le Cercle de l’Harmonie, tandis que Roberto Alagna retrouvera Paris dans le cadre des Grandes Voix le 30 mai, pour un florilège d’airs d’opéras dirigés par David Gimenez et l’Orchestre symphonique de Navarre.

Le jeune public pourra assister les 17, 21 et 24 mai à L’arche de Noé de Benjamin Britten, spectacle conçu par Charlotte et David Lowe, dirigé par Philippe Hui.

La Salle Pleyel accueille Violeta Urmana le 20 mai dans des airs d’opéras et des lieder de Mahler, Strauss et Rachmaninov, avec Jan Philip Schulze. Christine Schäfer et Susanna Mälkki à la tête du Philharmonique de Radio France joueront le 23 mai Reinman, Sibelius et Strauss, les Arts Florissants conduit par William Christie donnant le 31 mai une version de concert de L’Orfeo de Monteverdi avec Dietrich Henschel, Sonia Prina, Luigi De Donato et Antonia Abete.

« Parsifal », avec Waltraud Meier (Kundry).
Crédit : R. Walz / Opéra national de Paris

Le mois de mai sera placé sous le signe du « Diable et du bon Dieu » à la Cité de la Musique, avec le 13 un concert dirigé par Antonio Florio et La Cappella della pieta de’Turchini. Le 20 place à Schubert, Liszt et Schumann joué et chanté par Nathalie Stutzmann et Inger Södergren. Le 30, Gérard Lesne et Il Seminario musicale interpréteront des pages de Charpentier, tandis que l’Ensemble Amarillis et Stéphanie d’Oustrac donneront à entendre « Médée furieuse », par divers compositeurs, le 31.

Vu et entendu : Nouveau miracle pour Waltraud Meier, sur le plateau de l’Opéra Bastille le 17 mars, qui renouvelle la Kundry de Parsifal, grâce à la vision de Warlikowski et à la direction de Haenchen. Chanté comme un lied, avec la douceur et la virulence demandée, ce personnage magnifiquement joué, est définitivement sien, vingt cinq ans après l’avoir abordé pour la première fois.

Ailleurs en France : suite de la tétralogie en Alsace, avec la Walkyrie d’abord à Strasbourg (2 et 6 mai) puis à Mulhouse le 16 et 18, dans la mise en scène de David McVicar.

François Lesueur