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Musée Marmottan-Monet, Paris
Paris : Rubens, Van Dyck, Jordaens.....

La peinture flamande est à l’honneur

Article mis en ligne le 2 janvier 2013
dernière modification le 5 février 2013

Le musée Marmottan Monet présente « Rubens, Van Dyck, Jordaens et les autres », une exposition qui met en scène des peintures baroques flamandes provenant des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique.

L’exposition propose une sélection de quarante-et-un tableaux des anciens Pays-Bas méridionaux du « Siècle d’Or » qui regroupe tous les grands genres, de la peinture d’histoire à la nature morte, en passant par le portrait, la scène de genre et le paysage dans lesquels les artistes du Nord excellaient.
Certains sont des acquisitions récentes ou font le voyage à Paris pour la première fois.

Parmi les pièces maîtresses, « Les Miracles de Saint Benoît » de Rubens, tableau entièrement autographe au caractère inachevé, met à nu la virtuosité de l’artiste. L’exposition comprend également le truculent « Le Roi boit » de Jacques Jordaens, ainsi qu’un imposant « Portrait de femme » du même maître – qui rappelle à bon escient qu’il n’était pas qu’un peintre de scènes truculentes –, confronté à deux portraits d’Antoine van Dyck, dont l’un de ses chefs-d’œuvre, « Le Portrait du Père Jean Charles della Faille ». Le paysage, la scène de genre et la nature morte sont, quant à eux, représentés par les maîtres qui contribuèrent le plus à leur succès, au premier rang desquels Paul Bril, Lucas van Uden, David Teniers le Jeune, Frans De Momper, Jan Fyt et Abraham Brueghel.

L’exposition fait aussi la part belle à des tableaux de maîtres moins connus, mais qui bénéficièrent à leur époque d’une grande renommée, tels que Cornelis Schut, Gérard de Lairesse, Jacob van Oost l’Ancien, Jan Siberechts, Gillis van Tilborch ou David Ryckaert. Elle présente enfin le Silène ivre et endormi attaché par la nymphe Eglé et des putti, dernière acquisition de la section peinture ancienne des Musées royaux et dont l’auteur, le peintre d’origine bruxelloise Karel Philips Spierinck, fut l’un des tout premiers émules de Nicolas Poussin.

En accueillant quelques uns des plus beaux chefs-d’œuvre de la peinture baroque flamande, le musée Marmottan Monet rend ainsi accessible un patrimoine unique issu des collections des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique qui ont su, au fil du temps, se constituer une collection d’art de ses régions hors du commun, qui compte aujourd’hui parmi les plus importantes d’Europe.

Jusqu’au 3 février 2013