Né d’une idée collective, le Prix du cercle du Grand-Théâtre constitue un nouvel atout à la fois pour le Concours de Genève, pour le Cercle lui-même et pour le Grand-Théâtre, qui reçoit ainsi un soutien supplémentaire.
Le Prix du Cercle sera décerné cette année pour la première fois dans le cadre du Concours de Genève, si toutefois le jury trouve l’une des cantatrices ou l’un des chanteurs digne de cette récompense. Ce jury ne sera pas le même que celui du concours. Il sera composé de cinq membres : le directeur du Grand Théâtre, la présidente du jury du Concours de Genève Madame Teresa Berganza, le Prince Amin Aga Khan (Président du jury du Prix du Cercle), Madame Virginia Drabbe-Seemann, musicologue, et un juré désigné par le Concours de Genève en concertation avec le Cercle.
Le prix est financé par des mécènes du Cercle du Grand-Théâtre et sera attribué tous les deux ans uniquement à la catégorie Chant. Cinq mécènes se sont déjà proposés et l’avenir du Prix est donc assuré pour dix ans. Une somme de CHF 50.000 .- assurera le cachet du lauréat qui sera engagé pour un premier ou un second rôle sur la scène de la Place Neuve au cours de l’une des trois saisons qui suivront l’attribution du Prix. Le rôle sera choisi par le Directeur du Grand-Théâtre, avec droit de regard du Cercle.
Le bénéficiaire du Prix du Cercle pourra être désigné en toute liberté et ne sera donc pas forcément le gagnant du Concours de Genève.
Rappelons que cette année le Concours de Genève a prévu deux Finales. La première au Conservatoire le dimanche 14 octobre, au cours de laquelle les finalistes chanteront plusieurs mélodies chacun ; la seconde le lundi 15 octobre au Grand-Théâtre, où ils interpréteront des airs d’opéra, dont un composé au XXème siècle. Des œuvres de cinq périodes différentes sont imposées aux candidats.
Le lauréat du Prix du Cercle sera connu à l’issue des épreuves finales du concours de Genève et les membres du Cercle seront invités à assister aux éliminatoires et à la finale au Grand-Théâtre, qui sera suivie d’une réception au foyer.
D’après les propos de Jean Kohler, membre du Comité du Cercle,
recueillis par Martine Duruz