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Museo di Santa Caterina, Trévise
Trévise : Histoire de l’Impressionnisme

De Monet à Renoir, de Van Gogh à Gauguin...

Article mis en ligne le 5 décembre 2016
dernière modification le 19 mai 2017

Le musée Sainte-Catherine de Trévise consacre une importante exposition à “L’image féminine à travers les XVIe et XVIIe siècles“.

Provenant de musées et grandes collections, 140 œuvres, en majorité des peintures, mais aussi des photographies et gravures en couleur sur bois, sont réunies pour raconter, comme cela n’a jamais été fait en Italie, l’histoire de l’impressionnisme. Cette grande (un adjectif absolument légitime dans ce cas) exposition comprend donc 140 œuvres documentées issues du milieu du XIXe siècle jusqu’aux premières années du XXe siècle, mais aussi de l’époque de l’avènement d’Ingres au début du XIXe.

Il sera fait état des tensions qui se feront jour parmi les artistes du Salon face à cette nouvelle façon de peindre, à l’avènement de cette expérience révolutionnaire, et de la crise qui eut lieu dans les années quatre-vingts, avant que l’impressionnisme ne prenne de l’ampleur pour se répandre ensuite, jusqu’à devenir un élément fondateur à l’aube du nouveau siècle.

L’exposition sera divisée en 6 sections intitulées :
 1. L’apparence et le silence / Le portrait d’Ingres à Degas et Gauguin
 2. Illustrations sous le ciel / De Millet à Renoir
 3. La pose des choses / De Manet à Cézanne
 4. Un nouveau désir de nature / De Corot à Van Gogh
 5. L’impressionnisme en danger / Monet et la crise du plein-air
 6. Comme change le monde / Les dernières années de Cézanne

Signalons encore l’insertion dans l’exposition de peintures académiques, afin que le spectateur prenne conscience de la nouveauté du langage des jeunes impressionnistes, et principalement des peintres de l’école naturaliste de Barbizon, qui vivaient à la même époque que ceux du Salon. Il ne s’agit donc pas d’un avant et d’un après, mais d’une expérience historique qui s’exprime parallèlement et simultanément dans les rues de Paris.

Les impressionnistes, même s’ils refusaient certains aspects de ces “Salon“, ambitionnaient toutefois d’y participer, car il s’agissait de toute façon du seul endroit qui pouvait garantir visibilité et réputation.

Précisons toutefois que la peinture du Salon ne sera pas la seule à être mise en rapport avec l’impressionnisme. Entrerons en jeu également la photographie - surtout dans le cadre du paysage qui évoque la mer ou la forêt de Fontainebleau - ainsi que les très célèbres gravures aux couleurs sur bois de Hiroshige et Hokusai.

L’exposition aura aussi son côté à caractère historique en plaçant les illustrations et les œuvres dans le contexte de l’époque, et elle ne sera pas seulement une succession d’œuvres très belles et de chefs-d’œuvre, mais elle fera état également des années d’analyse dédiées par Goldin à la peinture française du XIX siècle.

Prolongation jusqu’au 1er mai 2017