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Fondation Gianadda, Martigny
Martigny : Picasso, L’œuvre ultime

Hommage à Jacqueline

Article mis en ligne le 19 juin 2016
dernière modification le 23 novembre 2016

L’exposition d’été de la Fondation Gianadda sera dédiée à Jacqueline, la dernière compagne de Picasso, grâce à laquelle l’artiste connaîtra un nouvel élan créateur.

Jacqueline, la dernière compagne de Picasso, qui lui servit de modèle et de référence en permanence, a disparu il y a trente ans, le 15 octobre 1986.

En guise d’hommage, la Fondation Gianadda présente un ensemble exceptionnel de peintures, gravures, linogravures, céramiques et sculptures, qui mettent en lumière l’œuvre tardif de Picasso ; mais surtout ces œuvres, aussi fascinantes qu’éblouissantes, montrent que les vingt dernières années de la carrière de l’artiste sont un hymne à l’amour, à la vie et à la création. Et cette exposition permet de constater à quel point sa création ultime est révélée par la présence de Jacqueline, que Picasso rencontre en 1952 et épouse en 1961.

Pour Picasso, c’est le début d’une nouvelle vie et d’un élan pictural sans précédent qui s’opéra dans différents lieux : d’abord La Californie à Cannes (1955-1958), puis le château de Vauvenargues (1958-1961), au pied de la montagne Saint-Victoire si chère à Cézanne, près d’Aix-en-Provence, et enfin le mas Notre-Dame-de-Vie à Mougins (1961-1973).

La présence de Jacqueline et sa jeunesse vont accélérer le rythme créateur de Picasso. Tantôt représentée avec son profil hiératique, dressé sur un cou interminable (“Jacqueline aux fleurs“, 1954), ou parfaitement figurative à la beauté classique (“Jacqueline aux jambes repliées“, 1954), elle habite l’œuvre du maître de toute son âme (“L’atelier de la Californie“, 1956). Les portraits de Picasso dépassent la notion même de ressemblance pour atteindre une sorte de poétique métaphorique de la personnalité de tous ses modèles.

Du 18 juin au 20 novembre 2016