Arts-Scènes
Slogan du site

Cinéma Danse Expositions Musique Opéra Spectacles Théâtre

Musée de Grenoble
Grenoble : Alberto Giacometti

Coup de projecteur sur Alberto Giacometti

Article mis en ligne le 1er mai 2013
dernière modification le 11 juin 2013

Grâce à une collaboration exceptionnelle avec la Fondation Alberto et Annette Giacometti, le musée de Grenoble présente une exposition consacrée à l’un des sculpteurs les plus marquants du XXe siècle : Alberto Giacometti (1901-1966).

Considéré comme l’un des plus grands sculpteurs du XXe siècle, Alberto Giacometti, dont la recherche obstinée de la représentation de la figure humaine a trouvé dans l’art de ces 30 dernières années un écho tout particulier, demeure un artiste rare dans les collections publiques françaises.

Grâce à un ensemble de plus de soixante-dix sculptures, peintures, œuvres graphiques et photographies - provenant pour l’essentiel de la Fondation Alberto et Annette Giacometti mais aussi de collections publiques et privées, françaises et étrangère - cette exposition propose une approche précise et didactique de la démarche de l’artiste, tout en s’attachant par une mise en espace rigoureuse à restituer à chaque œuvre toute sa part de mystère et son pouvoir de fascination.

Onze thèmes rythment le parcours de l’exposition qui permet de suivre les étapes qui ont précédé la conception de La Cage, sa généalogie en quelque sorte, et celles qui en découlent naturellement et forment sa descendance. Citons quelques-uns de ces thèmes :

 Avant La Cage : la Boule Suspendue (1931)
Le motif de la cage apparaît dans l’œuvre de Giacometti au tout début des années 1930, avec une série de sculptures dont la plus célèbre, la Boule suspendue (1931), valut à Giacometti d’entrer dans le groupe surréaliste.

 Avant La Cage : Le Nez (1947-1949)
Commencé en 1947, Le Nez occupa Giacometti jusqu’en 1949. Tragique et grotesque à la fois, vision d’un homme mourant, cette œuvre charnière fait écho à la période surréaliste.

 Autour de La Cage : recherches parallèles (1949-1951)
En 1949-1950, Giacometti effectue un certain nombre de variations autour de l’inscription dans un volume d’une figure féminine nue debout. On suit l’évolution de ce motif, d’une grande peinture sur une paroi en bois de l’atelier de Stampa à une peinture sur toile provenant du musée d’art moderne de New York et à l’exceptionnel plâtre peint Figurine dans une cage.

 Généalogie de La Cage (1949-1950)
Dans la première version de La Cage réalisée en 1949-1950, la figure féminine a les bras écartés et la base n’est pas développée jusqu’à faire socle.

  La Cage (1950)
Deux versions de La Cage, celle en bronze peint du musée de Grenoble, tirage de 1950, et celle de 1965 de la Fondation Giacometti, témoignent des modifications apportées par l’artiste sur ses propres œuvres au cours du temps.

 La rencontre d’une figure et d’une tête (1949-1950)
Giacometti orchestre la rencontre d’une figure et d’une tête. Le rapport d’échelle, si singulier et dérangeant, qui est introduit entre ces formes est évoqué principalement par deux compositions sculptées de 1950 : Composition avec trois figures et une tête (La Place), et La Forêt.

A voir jusqu’au 9 juin 2013