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Du musée Arianade Genève à la Galerie InSitu de Morges
Genève et Morges : Takashi Hinoda

Découverte

Article mis en ligne le 3 octobre 2015
dernière modification le 31 janvier 2016

Pour faire suite à l’exposition au Musée Ariana - qui se terminera le 22 novembre - et à La 18ème biennale internationale de céramique de Châteauroux qui s’est déroulée du 25 juin au 20 septembre 2015, In Situ galerie présentera le travail de Takashi Hinoda pour la première fois en Europe.

Céramiste japonais né en 1968, Takashi Hinoda enseigne à la Kyoto Saga University of Arts et expose depuis 1992. Très présent en Asie (Taïwan, Corée, Japon), en Australie et aux États-Unis, il est plutôt inédit en Europe.

Volumes en céramique excavés, renfloués, déformés, étirés. Entrées multiples. Graphisme tragico-délirant tout droit issu des comics américains des années 60 et des mangas japonais. Les sculptures d’Hinoda décrivent un monde turbulent et sans cesse en mouvement, où les voitures et les trains bondés défilent à vive allure au mépris de leurs passagers. Son expression plastique s’élabore entre le mythe du super-héros et une déshumanisation croissante, entre l’hyper-technicité de notre société et l’inadaptabilité chronique de l’homme, toujours contraint de faire plus fort, plus vite.

En surgissent des créatures hybrides oppressées, apeurées, génétiquement modifiées, paranoïaques et violentes très proches de celles peintes par Georg Grosz dans Metropolis en 1916-17. Dans les deux cas, il s’agit d’alerter sur une certaine forme de décadence vécue par notre société.

Jusqu’au 22 novembre au musée Ariana de Genève

Du 29 novembre 2015 au 31 janvier 2016 dans InSitu Galerie à Morges avec les peintures de Hadrien Dussoix

Hadrien Dussoix<
Artiste genevois né en 1975, Hadrien Dussoix vit de son art depuis la fin de ses études aux Beaux-arts à Genève. Primé à de nombreuses reprises, il ne s’est pas installé dans un genre unique, mais au contraire ose un style qu’il ne cesse de remettre en question sur le principe de l’expérimentation. Il s’adonne avec générosité à un chaos expérimental qui ne craint pas de créer un inconfort visuel chez le spectateur, mais dont on ne se lassera pas tant l’audace de l’assemblage s’allie à la maîtrise du geste.