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Palais Lumière, Evian
Evian : Martin Parr

Photographie

Article mis en ligne le 29 septembre 2015
dernière modification le 13 janvier 2016

Le Palais Lumière présentera une exposition du photographe britannique Martin Parr, composée de deux séries de photographies, soit Life’s a Beach pour la première, et Évian sous l’œil de Martin Parr pour la seconde.

Précisons que Life’s a Beach comprend un ensemble de plus de soixante photos sur le thème du tourisme global et des loisirs, et la seconde, une série de vingt photos réalisées dans le cadre d’une résidence d’été à Évian.

On ne peut rêver de meilleur artiste que Martin Parr pour témoigner de l’univers du tourisme global. Dans sa série Life’s a Beach, le photographe avait traité magnifiquement de ce sujet de société dans plusieurs pays, parmi lesquels le Brésil, le Japon, la Grande-Bretagne, l’Espagne, l’Allemagne. Il a repris ce sujet à nouveau au cours d’une résidence de l’été en 2015 à Évian durant laquelle il écrit une chronique de la vie ordinaire. L’artiste arpente des lieux emblématiques de l’univers des sports et des loisirs : hôtels de standing, bords du lac pour y capter des scènes de la vie quotidienne.

Ses photographies témoignent avec tendresse d’une réalité non idéalisée qui renvoie à un univers propre à chacun. Il fait le récit de rencontres singulières dans une ville qui fut l’une des premières à métisser l’universel et le local. Évian, en effet, n’était à l’origine qu’un gros bourg dont les habitants vivaient dans la douceur d’une relative autarcie. La naissance du tourisme et du thermalisme, dans la seconde moitié du XIXe siècle, vint bouleverser leurs modes de vie. Les « grands » de ce monde se mirent alors à les côtoyer, la mondialisation prenait ainsi ses marques sur les rives du Léman. C’est de cette mixité dont témoignent les photographies de Martin Parr, entretenant une réelle complicité avec ses sujets par l’entremise de la dérision. Avec beaucoup d’humour, mais sans aucun cynisme, le photographe magnifie le banal et contribue à nous le rendre plus humain.

Du 2 octobre 2015 au 10 janvier 2016