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Musée Guggenheim, Bilbao
Bilbao : Georges Braque

Rétrospective

Article mis en ligne le 7 août 2014
dernière modification le 25 septembre 2014

À l’occasion du 50ème anniversaire de la mort de l’artiste, le Musée Guggenheim Bilbao présente avec Georges Braque la plus ambitieuse rétrospective montée à ce jour en Espagne sur Georges Braque (1882–1963), l’un des figures de proue de l’avant-garde du début du XXe siècle.

L’exposition se présente sous la forme d’un parcours chronologique qui couvre toutes les étapes de sa trajectoire artistique, de ses débuts dans le Fauvisme jusqu’à ses dernières séries : les ateliers, les oiseaux et les paysages de Varengeville.

Le Centre Georges Pompidou et d’autres grandes collections publiques et privées du monde entier ont accordés d’extraordinaires prêts, ce qui offre au visite la possibilité de voir près de 250 pièces, parmi lesquelles se trouvent quelques-uns des grands chefs-d’œuvre de celui qui fut précurseur du Cubisme avec Picasso et l’inventeur de la technique de collage avec les papiers collés.

Par ailleurs, l’exposition, organisée avec le soutien du mécénat éminent de la Fundación BBVA, approfondit l’étude de ses peintures de natures mortes (où sont repris les guéridons et les compotiers), de canéphores et de billards d’après-guerre, ainsi que celles consacrées aux ateliers et aux oiseaux réalisées presque à la fin de sa vie, qui élargissent et résument ses recherches artistiques.

En même temps, Georges Braque établit d’autres et passionnantes perspectives sur des facettes plus personnelles de l’artiste notamment par le biais de matériels documentaires et photographiques souvent inédits. Signalons en particulier la collaboration de Braque avec Pablo Picasso pendant les années du cubisme, l’étroite relation de son art avec la musique —il jouait de plusieurs instruments, dont l’accordéon, la flûte et le violon—, son amitié avec le compositeur Erik Satie ou les liens de complicité qui l’unissaient à des poètes tels Pierre Reverdy, Francis Ponge et René Char, ainsi qu’à certains intellectuels de son temps comme Carl Einstein ou Jean Paulhan. En clôture de l’exposition, une importante section de cette rétrospective est consacrée aux travaux de décorateur de théâtre qu’il réalisa dans les années vingt, qui pourront être contemplés à l’occasion d’un montage unique conçu en exclusivité pour l’édifice de Frank Gehry.
Cette rétrospective revendique la place essentielle de l’artiste dans l’histoire de l’art, place qui a parfois été sous-estimée.

Jusqu’au 21 septembre 2014