L’exposition d’été du Centre Paul Klee se penche sur l’importance du commentaire satirique et de la charge grotesque dans l’œuvre de Klee et de ses contemporains au tournant du XXe siècle.

Ainsi peut-on voir en ouverture les œuvres d’artistes qui ont été, soit liés à Klee - tels que Lyonel Feininger et Alfred Kubin -, soit lui ont servis de modèles, tels Honoré Daumier ou James Ensoir qui ont été la source d’importantes impulsions.

« Je sers la beauté en dessinant ses ennemis. (Caricature, satire). » C’est ainsi que Paul Klee, en 1901, commente le regard critique qu’il porte sur le monde. Pour comprendre cet artiste il convient de tenir compte de l’environnement dans lequel il évoluait : celui des revues munichoises du tournant du siècle, et en particulier le « Simplicissimus » ; un aperçu de ce monde est fourni aux visiteurs par le biais d’un espace de lecture.

Les œuvres exposées abordent des questions très variées : les rapports entre les sexes, ceux du pouvoir et de la politique, de la guerre et du militarisme, de la religion et de la bigoterie, ou encore les sous-entendus liés à un monde animal dans lequel se reflètent les comportements humains.

A voir jusqu’au 6 octobre 2013

Jusqu’au 11 août, on peut également voir l’exposition Joyaux et raretés de Paul Klee qui permet de découvrir des peintures précieuses et des dessins très peu connus qui n’ont encore jamais été exposés.