Arts-Scènes
Slogan du site

Cinéma Danse Expositions Musique Opéra Spectacles Théâtre

Musée des Beaux-Arts de Berne
Berne : Ernst Kreidolf et les animaux

A voir : chiens, papillons et autres animaux - Prolongation jusqu’au 13 octobre !

Article mis en ligne le 30 juillet 2013
dernière modification le 13 octobre 2013

Le Musée des Beaux-Arts de Berne célèbre le 150e anniversaire de la naissance d’Ernst Kreidolf (Berne 1863-1956 Berne) en présentant une sélection de 150 œuvres qui fera entrer le public dans l’univers du célèbre créateur de livres pour enfants.

Cette sélection inclut les originaux des illustrations des livres Sommervögel (Oiseaux d’été) 1908, Lenzgesind (Serviteurs du printemps) 1926, et Das Hundefest (La Fête des chiens) 1928, ainsi que des dessins et esquisses des débuts qui n’ont jamais été exposés, et qui attendaient dans les réserves du Musée des Beaux-Arts de pouvoir bénéficier avec l’exposition « Danse des papillons et fête des chiens » de leur première présentation publique. L’exposition a été conçue en collaboration avec la Städtische Wessenberg-Galerie de Constance et les Fondation et Association Ernst Kreidolf.

Dans ses dessins, Ernst Kreidolf a représenté des plantes mais aussi de nombreux animaux dont il a humanisé les traits. La capacité qu’il avait, non seulement de représenter les plantes au plus près de la réalité de la nature, mais aussi de les humaniser si nécessaire, suscite une admiration qui ne s’est jamais démentie et a fait l’objet de nombreuses études.

Botaniste averti, Kreidolf fut aussi un grand ami des animaux. Tout ce qui rampe, vole et court, du petit scarabée à l’éléphant, bénéficia de son attention attendrie. Parmi les insectes, il affectionnait particulièrement les sauterelles et les papillons, à côté des chats et des chiens qui jouent un rôle important dans son œuvre. Comme il le faisait avec les plantes, Kreidolf humanisait les animaux et il lui importait là aussi de mettre en évidence les caractéristiques propres à chaque espèce et de ne pas leur faire « jouer un rôle » qui soit étranger à leur nature. Cette empathie s’exprime de façon particulièrement saisissante dans les livres illustrés cités plus haut.

Prolongation jusqu’au 13 octobre 2013