L’exposition Dirk Braeckman présentée dans le cadre de la 57e Exposition international d’Art de la Biennale de Venise est en réalité le point de départ d’une double exposition en Belgique, d’une part au M-Museum Louvain, d’autre part à BOZAR Bruxelles.

Pour Dirk Braeckman, l’exposition de la Biennale de Venise est arrivée au bon moment dans sa carrière. « Grâce à la vitrine internationale qui m’a été offerte, j’ai pu faire de nombreux nouveaux contacts. J’ai également été submergé par les réactions des visiteurs. Certains étaient tellement touchés par l’installation qu’ils sont revenus plusieurs fois. »

L’exposition de l’artiste belge a fait l’unanimité dans la presse spécialisée internationale. Avec une trentaine d’articles au niveau international et quelque 60 articles au niveau national, l’exposition a suscité un vif intérêt. Au cœur du tumulte de la Biennale, il est parvenu à créer « un lieu de pureté, un sanctuaire de réconfort ». Au début de l’été, la publication de Braeckman était déjà épuisée et une seconde impression fut réalisée.

Les expositions prévues en Belgique sont complémentaires et illustrent des différents aspects de sa pratique aux facettes multiples. À BOZAR, Braeckman présente une vingtaine d’œuvres créées sur mesure pour l’architecture de Victor Horta. Ses impressions monumentales sont au cœur du travail, avec des nouveautés et une sélection d’images plus anciennes.

Au Musée M, on pourra découvrir le côté expérimental de Braeckman. Dans deux salles, l’artiste vous propose de jeter un œil dans sa chambre noire et présente des œuvres de plus petit format sur papier. Sa recherche de nouveaux supports est également abordée. Dans ce cadre, il réalise une grande projection, à la mesure du musée M.

Du 1er février au 29 avril 2018