Les amateurs de photographie ont jusqu’au 21 septembre pour découvrir les expositions proposées par les Rencontres d’Arles 2014, une cinquantaine en tout.

Cela fera donc la 45e années que les Rencontres internationales de la photographie d’Arles attirent les photographes, amateurs ou professionnels et, cette année, il faut signaler que deux projets dédiés à l’art ont été lancés : la fondation Van Gogh Arles, qui rappelle le lien essentiel qui unit le peintre à la « ville-lumière », et la fondation Luma, dont la construction du bâtiment signé par Frank Gehry vient de débuter.

Rappelons qu’Arles, ville au caractère si singulier, à la lumière si belle et si forte, est l’endroit idéal pour permettre à la photographie de donner la pleine mesure de sa puissance d’évocation. Au cours des 44 précédentes années, les Rencontres d’Arles ont vécu des révolutions esthétiques, technologiques et sociologiques - de la chambre noire au smartphone, du mépris à l’Académie, de la rareté du tirage à l’avalanche numérique - sans perdre leur âme.

Cette édition 2014 placée sous le signe de l’amitié et de la fidélité permettra de retrouver plusieurs proches de longue date du festival, à commencer par Raymond Depardon, qui parrainera la grande exposition consacrée aux 40 000 monuments aux morts édifiés sur le sol français après la Première Guerre mondiale, ce cataclysme dont 2014 marque avec éclat le centenaire.

Autres grandes retrouvailles, celles qui permettront, d’une part, de retrouver Lucien Clergue, fondateur des Rencontres avec Jean-Maurice Rouquette et Michel Tournier, qu’a rejoints Maryse Cordesse, à l’occasion de ses 80 ans - il reviendra, à travers une série d’entretiens, de vidéos et de photographies, sur les hommes et les femmes qui ont marqué sa vie et jalonné son parcours ; d’autre part sera présent l’un des grands noms de la photographie contemporaine, Martin Parr, qui présentera sa collection de livres de photographies chinois, évoquant ainsi précieusement l’histoire de ce pays.

A découvrir jusqu’au 21 septembre 2014