Le célèbre réalisateur japonais fait l’objet d’une rétrospective aux Cinémas du Grütli qui montrera 17 films de ce géant du cinéma.

La vie d’O-Haru, Femme galante
Au XVIIe siècle, Oahu, une vieille prostituée, entre dans un temple dédié à Bouddha. Elle se souvient de la manière dont, issue de la petite noblesse nippone, elle a perdu son rang en tombant amoureuse d’un homme qui ne lui était pas destiné et qui a été condamné de ce fait à la décapitation. Déchue, devenue prostituée, Oahu est choisie pour donner un héritier à un clan puissant et rejetée aussitôt après par l’épouse jalouse du chef du clan. Elle se marie ensuite à un faux monnayeur… et enchaîne les malheurs jusqu’à se voir refuser le droit de voir son fils…

Portrait
L’Occident a découvert Kenji Mizoguchi au festival de Venise en 1952 grâce à La vie d’Oahu femme galante, un chef-d’œuvre. L’année suivante, l’extraordinaire Contes de la lune vague après la pluie a ébranlé les plus grands critiques de cinéma accourus sur la lagune.

Depuis Mizoguchi fait partie des plus grands réalisateurs de l’histoire du cinéma japonais. C’est avec la projection de 17 films que les Cinémas du Grütli rendent hommage à cet immense empereur de la mise en scène.

Jusqu’au 18 novembre 2016