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Film de mars 2010 : “Nine“

Avec Nine et un casting de rêve, Bob Marshall nous offre du grand spectacle !

Article mis en ligne le mars 2010
dernière modification le 26 novembre 2011

par Firouz Elisabeth PILLET

Nine


de Bob Marshall, avec Daniel Day-Lewis, Nicole Kidman, Sophia Loren, Penelope Cruz, Marion Cotillard. Etats-Unis, 2010.

Guido Contini est le plus grand réalisateur de son époque. Vénéré par les critiques et adulé par le public, il n’y a qu’une ombre au tableau de sa gloire : son penchant illimité pour les jolies femmes ! Tiraillé entre sa sublime épouse (Marion Cotillard) et sa sulfureuse maîtresse (Penelope Cruz), harcelé par une séduisante journaliste, subjugué par la star (Nicole Kidman) de son prochain film, Guido ne sait plus où donner de la tête. Soutenu par sa confidente et sa mère, parviendra-t-il à résister à toutes ces tentations ?

« Nine » de Bob Marshall

Nombreux sont les spectacles de Broadway qui plongent leurs racines profondément dans le cinéma, mais la comédie musicale Nine en est l’exemple le plus éloquent : une histoire sur l’art, les rêves, l’amour, et sur l’émerveillement et l’inspiration. Nine revient aux sources mêmes de son inspiration, au septième art. Pour diriger ce projet tentaculaire, Rob Marshall, auteur de Chicago, a réuni un casting de rêve ; il brosse le portrait d’un artiste en crise – professionnelle, affective, existentielle – et réinvente une histoire haute en couleurs et palpitante pour le grand écran. Coutumier du genre – puisqu’il avait brillé avec la comédie musicale Chicago en 2003, Bob Marshall sait ponctuer judicieusement son récit de chants et chorégraphies rondement orchestrés. A travers l’émotion que sait faire naître le cinéaste, grâce à sa musique et à son imagination, grâce aussi à une mise en scène peaufinée au millimètre près, il transforme la vie de Guido Contini, et des femmes qui l’ont inspiré, en un fascinant voyage visuel et temporel. Des numéros spectaculaires se succèdent, de même qu’une évocation nostalgique d’une époque révolue, celle du grand cinéma italien où le maître à penser se prénommait Federico Fellini...

Que tous ceux qui sont allergiques à la comédie musicale s’abstiennent car Bob Marshall a voulu faire du tout grand spectacle, à grand renfort de décors majestueux, de tenues clinquantes et pailletées, de chorégraphies spectaculaires et élaborées, convaincant tous ses acteurs à pousser la chansonnette avec conviction, il faut le reconnaître. Les inconditionnels du genre ne seront pas déçus !

Firouz-Elisabeth Pillet